LE TRONÇON AVRIL 2025

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PROJET DE LOI 97 VISANT À MODERNISER LE RÉGIME FORESTIER

Le 22 avril dernier, la ministre Blanchette-Vézina dévoilait le projet de loi n° 97 visant principalement à moderniser le régime forestier. La mission du ministère des Ressources naturelles et des Forêts est d’assurer une gestion dura­ ble des ressources naturelles et du territoire pour contribuer à la vitalité économique de toutes les régions du Québec. Actuellement, 71 % de notre forêt publique est interdite à la récolte, de la partie disponible à l’exploitation moins de 1 % est récoltée annuellement, ce qui représente 0,2 % de l’ensemble de nos forêts.

Le projet de modernisation de la loi est basé principalement sur des responsabilités élargies du Forestier en chef qui a pour mission, depuis sa mise en place, de déterminer les possibilités forestières des forêts publiques du Québec. Les possibilités forestières correspondent au volume maximum des récoltes annuelles de bois par essence ou groupe d’essences que l’on peut prélever tout en assurant le renouvellement et l’évolution des forêts sur la base des objectifs d’aménagement durable de celles-ci. Ce dernier devra mettre en place pour chacune des régions du Québec, des aménagistes régionaux qui seront sous sa responsabilité, afin d’assurer une meilleure régionalisation de la prise de décision et qui aura le pouvoir de définir, en concertation avec les intervenants régionaux, le territoire public selon trois nouvelles zones :

  • Zones d’aménagement forestier prioritaires : territoires ciblés à l’aménagement forestier et à l’investissement sylvicole afin d’intensifier la production de bois.
  • Zones de conservation : territoires exclusifs aux aires protégées et aux réserves de biodiversité, superficie servant à atteindre la cible de 30 % de lieux de conservation et endroits où les opérations forestières sont interdites.
  • Zones multiusages : territoires où il y a cohabitation des usages avec cohabitations de l’aménagement forestier. Cette zone qui est similaire à ce que nous avons toujours connu dans Lanaudière soit, avec concertation des usagers présents sur le territoire (Municipalités, zecs, pourvoiries, associations, etc.).

Les responsabilités des aménagistes forestiers régionaux seront d’obtenir une collaboration régionale pour l’implantation de zones d’aménagement forestier prioritaires, de prévoir une planification décennale des activités d’aménagement forestier et de déterminer les mesures d’harmonisation des usages appropriés. Nous constatons la mise en place du principe de la triade, qui se définit, en théorie, par l’allocation du tiers de l’espace à chaque type de zone. Certaines régions pourraient se retrouver avec des zones industrielles plus élargies que d’autres, mais pour notre région plusieurs facteurs régionaux vont favoriser l’implantation de zones multiusage. Il suffit de penser aux pourvoiries, zecs et parcs régionaux qui existent sur le territoire.

La loi permettra de se doter d’un plan de gestion des chemins multiusage basé sur un suivi accru et la diffusion d’un portrait amélioré dans un plan de gestion définissant les objectifs et les orientations relatifs à la gestion des chemins, à un mécanisme de priorisation des travaux à réaliser et à une mise en place d’une cartographie du réseau stratégique de chemin multiusage. Le plan sera financé par la contribution des utilisateurs des chemins multiusage pour renforcer le principe d’utilisateur-payeur.

Mme Blanchette-Vézina évoque dans son projet de loi, une place de premier plan dans la modification pour les Premières Nations du Québec en ajoutant le terme « Droit» à la loi pour confirmer la prise en considération des droits des communautés autochtones dans l’aménagement durable des forêts. Elle ajoute l’élaboration d’une politique de consultation propre aux communautés autochtones en matière d’aménagement durable des forêts, elle laisse place a une possibilité pour le gouvernement du Québec de conclure des ententes avec les com­munautés afin de déterminer une zone d’aménagement forestier prioritaire.

 

MOT DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

La modernisation de la loi créera dans les prochaines semaines une incertitude importante pour une partie de la population du Québec. Cependant, nous devons trouver un équilibre pour favoriser le développement économique afin que notre bien collectif atteigne ses objectifs de base qui sont de contribuer à la vitalité économique de toutes les régions du Québec. Le statu quo de la loi actuelle ne pouvait plus être viable pour l’ensemble de l’industrie forestière du Québec et le projet de modernisation de la loi est un premier pas dans la bonne direction. Nous devons soutenir la ministre Blanchette Vézina dans sa démarche, car c’est l’ensemble des régions du Québec qui dépendent économiquement du succès de cette loi. Je salue l’audace de la ministre dans ce dépôt de loi etje suis convaincu que l’avenir de notre industrie sera en meilleure position à la suite de l’accepta­ tion de ce projet. La cohabitation et l’harmonisation des usages entre les usagers de la forêt publique et l’industrie seront simplifiées, ce qui permettra une régionalisation des discussions et ainsi éviter une incompréhension de l’activité forestière…

 

CHARLES LANDREVILLE-NADEAU

C’est avec le cœur lourd et une immense tristesse que nous avons appris le décès de Charles Landreville-Nadeau, membre du Groupe Nadeau qui est un actionnaire de notre entreprise. Charles laissera un grand vide pour chacun d’entre nous, il a consacré son cœur, son énergie et ses valeurs à bâtir le Groupe Nadeau d’aujo­ urd’hui. Charles, tu laisses derrière toi un héritage précieux, ton travail, ta détermi­ nation, ton sens des affaires et une entreprise forte de tes valeurs, pour ne nommer que ceux-ci. Nos pensées accompagnent de tout cœur ta famille, tes proches et tous ceux qui ont eu la chance de croiser ton chemin.
Bon repos Charles, tu resteras à jamais un grand Lanaudois.

                                                                   Jean-François Champoux,
                                                             PDG de Scierie St-Michel inc
.

MYTHE:

Le bois est une ressource naturelle renouvelable et durable. L’utilisation des produits du bois permet de réduire notre empreinte carbone en remplace­ ment des produits ou matériaux qui requièrent davantage de transformation et d’énergie fossile. C’est pourquoi il faut notamment encourager l’utili­ sation du bois dans la construction.

Imaginez tous ces logements à construire en utilisant des matériaux, autres que le bois, qui augmentent les gaz à effet de serre!

NOUVELLE FORMATION RÉMUNÉRÉE À NOTRE CENTRE

Nous sommes fiers de collaborer sur un nouveau projet de formation avec Formabois et le Centre de services scolaire de l’énergie pour offrir un AEP en mécanique d’entretien de scierie RÉMUNÉRÉ, directement à notre centre de formation!
Cette initiative nous permettra de former la relève en entretien mécanique pour nos usines, tout en favorisant l’employabilité locale.

 

LANCEMENT DE LA 12e COHORTE EN OPÉRATION D’ÉQUIPEMENT DE PRODUCTION

Nous sommes également heureux d’annoncer le lancement de la 12 cohorte de notre DEP en opération d‘équipements de production, également RÉMUNÉRÉ, en partenariat avec Formabois et le Centre multiservices des Samares. Le début de la cohorte est prévu pour avril 2025.

En tout, ce sont plus de 150 personnes qui auront été formées grâce à ce programme depuis sa mise en place. Une belle réussite pour notre industrie et notre communauté !

LE MOIS DE MARS CHEZ SCIERIE ST-MICHEL A ÉTÉ ASSEZ ROCAMBOLESQUE

Avec le feu du séchoir à la fin du mois de janvier, notre capacité de séchage a baissé de 35 %. De ce fait, nous avons dû utiliser toute notre épinette de bois en longueur pendant le mois de février et de mars pour nous permettre de continuer à sécher notre bois scié de 10′ afin de fournir nos contrats de bois raboté. Nous avons été en mesure de combler le rabotage et le garder 100 % opérationnel. En contrepartie, beaucoup de stock au sol s’est accumulé, notamment du 9′ et du 8′ que nous ne pouvions pas mettre dans les séchoirs puisqu’il en manquait un.

À la fin du mois de mars, la menace des tarifs américains s’est avérée bien réelle et ceux-ci ont été mis en place pendant quelques jours, ce qui a eu un effet perturbateur sur nos opérations, car du bois vendu à prix régulier a traversé les douanes durant cette période, et avec le marché actuel, nous sommes dans l’impossibilité, comme l’écrasante majorité des scieurs au Québec, d’absorber cette taxe. Nous avons donc pris la décision de fermer une faction à notre usine de sciage afin de réduire nos coûts et opérer avec un inventaire le plus bas possible, afin d’éviter qu’une situation similaire se reproduise.

En revenant à une seule faction au sciage, nous avons eu un regain au niveau des productions. Nous avons constaté une claire amélioration de la production par faction, puisque seuls les meilleurs opérateurs ont été attitrés sur les machines. Nous avons été en mesure de garder à l’emploi presque la totalité de nos employés les plus jeunes, ce qui est encourageant dans la perspective où lorsque la 2• faction ouvrira à nouveau, nous aurons le bon personnel dûment formé pour bien repartir.

Nous en avons profité pour ouvrir une troisième faction à l’usine de copeaux, qui durant tout le mois de mars, a fait une progression extrêmement encourageante. La formation des nouveaux opérateurs s’est bien déroulée et le programme de maintenance de cette usine continue de s’améliorer, ce qui a fait en sorte que de rouler 40 h de plus par semaine a bien été. De nouvelles améliorations physiques et de programmation ont été faites sur les machines, ce qui a grandement bonifié les productions de cette usine.

                                                                                   Rémy Champoux,
                                   surintendant de l’usine de sciage et des séchoirs

RETOUR SUR NOTRE SEMAINE SANTÉ ET SÉCURITÉ

Du 7 au 11 avril, nous avons souligné la Semaine Santé et Sécurité avec quelques activités simples, mais vraiment le fun.
UN « BREAK » SANTÉ

Nous avons débuté la semaine avec un « break » santé : café, collations santé, le tout accompagné d’Alexandre Vadnais du Réseau – Centre de prévention en dépendances. Une belle occasion de jaser, de prendre une pause différente, et d’en apprendre un peu plus sur la santé mentale et les dépendances de tous genres.

DÎNER HOT-DOG

Un dîner hot-dog a également été organise a l’extérieur pour l’équipe de l’usine de sciage. Pas moins de 120 hot-dogs ont été seNis dans une ambiance conviviale. Ce même dîner sera répété à l’usine de granules afin que tout le monde puisse en profiter.

                                                                                        Audrey Bazinet,
                                                                               adjointe à la direction

Chaque mois, nous mettrons en avant un de nos collègues qui se
démarque par son travail, son attitude et son implication. Découvrez qui a
brillé ce mois-ci et fait une différence dans notre équipe!

Le mois de mars est représenté fièrement par:

TOUJOURS LÀ, TOUJOURS SOURIANT !

Il est toujours à son poste, fidèle au rendez-vous, avec son grand sourire et sa bonne humeur. Facile à approcher, toujours partant pour jaser un peu, il met tout le monde à l’aise. Il aime son travail, ça se sent tout de suite.

C’est une vraie encyclopédie sur deux pattes quand il s’agit de la scierie ou de Saint-Michel-des-Saints. Il connaît toutes les histoires, tous ceux qui ont travaillé ici, et il a toujours une bonne anecdote à raconter. On ne s’ennuie jamais avec lui.

Il est toujours présent, toujours apprécié, un vrai bon vivant qui aime ce qu’il fait et qui le transmet aux autres sans même s’en rendre compte.

Merci Robert!

Last modified: mai 14, 2025

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