LE TRONÇON FÉVRIER 2024

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NOUS AVONS L’OBLIGATION D’ÊTRE LA MEILLEURE VERSION DE NOUSMÊMES !

Actuellement, notre industrie est frappée de plein fouet par un marché de la vente du bois d’oeuvre peu favorable pour la rentabilité
de nos usines. Depuis plus d’un an, l’ensemble des usines de l’est du Canada sont aux prises avec un effet négatif de la hausse des
taux d’intérêt qui ralentit de façon importante les mises en chantier nord-américaines. Pourtant, plusieurs indicateurs sont favorables
pour nos marchés ; nous en surveillons deux qui ont une importance sur nos ventes, car notre usine exporte plus de 60 % de ses
produits de sciage aux États-Unis pour les mises en chantier (MEC) et la production du bois d’oeuvre chez nos voisins du sud. Malgré
des indicateurs nord-américains favorables pour nous, l’effondrement des marchés de la construction en Chine force les producteurs
européens à augmenter leur présence en sol américain, ce qui annule l’effet de l’offre et de la demande sur le prix du bois d’oeuvre.

Les indicateurs 2024 ont une importance majeure dans nos décisions, nos tableaux de bord sont analysés mois par mois afin de
prendre les meilleures décisions pour notre entreprise. La ventilation des MEC selon le type de construction prend ici toute son importance.
En effet, une construction unifamiliale consomme environ 3 fois plus de bois d’oeuvre qu’une habitation multifamiliale moyenne
(15 Mpmp vs 5,6 Mpmp). En convertissant le nombre de MEC multi en MEC uni en termes de consommation de bois d’oeuvre, on
observe plutôt une légère augmentation des volumes de bois nécessaires en 2024 et en 2025. Il est important de mentionner que le
tiers de la consommation totale de bois d’oeuvre provient de la construction et avec 1,54 million d’unités en 2023, les États-Unis
auront connu leur meilleure année depuis 2007 en termes de nombre de logements complétés. La National Association of Realtors
(NAR) prévoit que les ventes de maisons existantes augmenteront de 13 % cette année. Les ventes de maisons en attente (contrats
signés, mais pas encore fermés) ont répondu rapidement
aux baisses de taux hypothécaires en décembre. Elles
augmentaient de 8,3 % par rapport au mois précédent. Les
économistes voient dans cette donnée un indicateur avancé
de la direction des ventes de maisons existantes dans les
prochains mois. Les marchés s’attendaient plutôt à une
hausse de 2 %. (MarketWatch). L’indice de confiance des
constructeurs américains continue à se replacer bien
qu’il demeure toujours en territoire négatif pour l’instant
(sous 50) et l’achalandage des acheteurs demeure faible, la
composante « perspectives 6 mois » explique le regain
d’enthousiasme.

Nos tableaux de bord nous indiquent que nous devons poursuivre la stratégie
en place et nous devons chacun à sa façon être la meilleure version de
soi-même pour notre entreprise. Notre pilier de croissance Êtes-vous TEAM
prend toute son importance et nous sommes actuellement dans une gestion
des coûts de fabrication qui nous oblige à être les meilleurs de notre industrie.
Ensemble nous parviendrons à passer cette crise qui est temporaire pour notre industrie.

DEUXIÈME TRANSFORMATION DU BOIS EN FONCTION !

Depuis la fin janvier, le plan de mise en copeaux a pris son envol et les résultats sont supérieurs aux prévisions en termes de qualité
des produits sortants et de la progression de la production du plan. Nous prévoyons atteindre l’équivalent de nos livraisons de bois
rond dès la semaine no 3, ce qui est une réussite incroyable des équipes de JECC Mécanique, Steve Defoy Électrique et l’ensemble
de nos employés de deuxième transformation.                                                                                                                     Jean-François Champoux,
                                                                PDG de Scierie St-Michel inc.

LA PÉNURIE DE MAIND’OEUVRE LIMITE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
DANS LA PLUPART DES ENTREPRISES CANADIENNES

On va essayer de traiter ce sujet avec prudence. La pénurie de main-d’oeuvre se fait sentir de façon aiguë au Canada, elle touche
toutes les provinces et les régions sans exception, mais elle est plus intense dans les entreprises rurales. Elle est due au vieillissement
de la population : durant les dix dernières années, l’augmentation de notre population a été importante chez la tranche d’âge
de 65 ans et plus, et par conséquent sa participation au marché du travail est moins importante.

D’après les statistiques :
– En 2021 : 20,5 % de la population est
âgée de 65 ans et plus
– En 2030 : on prévoit que 25 % de la population
sera âgée de 65 ans et plus

Cette situation a des impacts réels sur les entreprises :
– De plus en plus de postes vacants
– Nos employés travaillent plus d’heures
– Notre croissance est limitée
– Nous sommes moins concurrentiels
– Nous ne sommes pas en mesure d’exécuter des commandes
– Notre qualité se détériore

La pénurie de main-d’oeuvre va persister, et même on peut parler de sommets inquiétants, ce qui met l’économie en péril. C’est pour
cela que les entrepreneurs doivent prendre des mesures pour limiter les répercussions de cette situation sur l’économie. Plusieurs
démarches ont été faites pour atténuer cette situation telle que : l’intégration des retraités, des jeunes et des gens qui ont des
déficits, dans le marché du travail, mais cela semble être insuffisant.

Notamment, l’un des facteurs essentiels à la croissance économique d’un pays est l’augmentation de sa population. C’est pour cette
raison que le gouvernement s’est tourné vers le recrutement international : l’immigration était identifiée comme la première solution
à la pénurie de main-d’oeuvre. Mais pour embaucher un employé qui vient de l’international, on doit s’assurer : qu’il a reçu la formation
nécessaire, qu’il a eu de l’expérience, qu’il puisse se déplacer et surtout de s’assurer de le garder à long terme.

Le gouvernement, représenté par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale avec le ministère de l’Immigration de la Francisation
et de l’Intégration, a annoncé la nouvelle programmation « Journées Québec », qui vise à recruter des travailleurs et des travailleuses
étrangers. Cette initiative a été mise en fonction pour combler les besoins des employeurs du Québec et de ses régions. Notre
gouvernement vise particulièrement les emplois à forte demande tels que les électriciens, les mécaniciens, les électromécaniciens,
les professionnels de santé, les agents de la télécommunication, etc. Cette procédure permet de tenir des entretiens d’embauche
avec des travailleurs étrangers choisis selon la profession demandée ainsi que le niveau de compétence recherché. Le but primordial
de notre gouvernement est de mettre en place des solutions pour le développement économique du Québec. Pour cette raison, on
peut dire que l’immigration ciblée fait partie des solutions. Il ne faut pas oublier que les travailleurs étrangers ont joué un rôle important
dans le marché du travail canadien et ceci depuis des décennies.

Dans ce cadre, je peux citer le cas de notre compagnie : Scierie St-Michel inc. accueille des travailleurs de toutes les nations, pour
elle la différence est une richesse.

Notre milieu de travail est un milieu ouvert sur les autres cultures. Notre main-d’oeuvre provient de toutes les régions du monde.
L’essentiel pour nous c’est de garder un esprit ouvert et de s’assurer que chacun soit respecté.
                                                                                     Jihen Ferchichi,                                                                                 coordonnatrice RH

Le 13 janvier dernier se déroulait une visite de l’usine de sciage avec le directeur et 2 officiers du service d’incendie de Saint-Michel-des-Saints. Nous leur avons fait faire la visite et l’inspection
des lieux, des bâtisses, des équipements ainsi que de nos bornes-fontaines. Nous en avons profité pour leur remettre notre plan d’incendie à jour. Le but de leur visite est surtout pour qu’ils connaissent bien nos établissements, ce qui sera grandement profitable si un incendie venait à
se déclarer. Ça pourra leur faire économiser beaucoup de temps en sachant où se trouvent les bornes ainsi que les installations mises à leur disposition. D’autres visites seront planifiées pour garder les officiers à jour sur notre site, ainsi que sur les futurs emplacements.

Nous remercions grandement M. Daniel Gagné pour cette réalisation.

Sur la photo de gauche à droite :
Daniel Gagné, coordonnateur Sécurité Incendie et Bâtiment à la Scierie St-Michel, Yannick Ferland, lieutenant, Michel de Laplante, directeur, et Yan Versailles, lieutenant

L’usine de sciage a eu une très belle évolution lors des deux dernières années. Durant cette période, nous avons atteint les cibles de
production qui avaient été annoncées lors de la première édition du Tronçon. 1 400 000 pmp par semaine, 175 000 pmp par faction,
avec un rendement matière de 3,75 m3/mpmp. Dans le dernier quart de l’année 2023, l’usine a surpassé chacune des cibles, semaine
après semaine. Le fait de frapper ces marques aussi constamment ne voulait dire qu’une chose : nous sommes rendus ailleurs. C’est
pourquoi avant la pause des fêtes, lors d’une rencontre sur l’heure du dîner, les nouvelles cibles de production ont été annoncées
aux employés. 1 500 000 pmp par semaine, 190 000 pmp par faction, 3,70 m3/mpmp. Ces cibles peuvent paraître ambitieuses, mais
la très bonne gestion de la maintenance de l’usine, la qualité du travail de ce département, la chimie qu’il y a dans les deux équipes
de production ainsi que la qualité du personnel de ces deux équipes font en sorte que je crois profondément que nous sommes prêts
à affronter ce défi ensemble. Afin de prouver mon point, pendant le mois de janvier, malgré un départ retardé à cause de l’approvisionnement
de bois rond, après seulement deux semaines nous avons été en mesure de produire une semaine de 1 486 864 pmp,
soit 99 % du nouvel objectif. Ça prouve que le nouvel objectif est adapté au niveau d’excellence que nous avons développée lors des
dernières années.

Pour ce qui est de l’état de la cour, nous pouvons être fiers de l’état de celle-ci, car dans un mois de janvier où nous avons eu de la
difficulté dans le passé à braver les éléments, cette année nous sommes très en contrôle. Aussi, les séchoirs continuent à fournir les
deux usines malgré les températures plus froides que nous avons eues dans le dernier mois.

Des changements dans le personnel de gestion ont été faits dans l’usine de rabotage au cours du mois. Les employés s’adaptent
tranquillement aux changements dans la philosophie de gestion et de gros projets d’amélioration sont en cours afin d’amener cette
usine au prochain niveau.

2024 est très prometteur pour la Scierie St-Michel. C’est en gardant une vision ambitieuse d’où nous voulons aller et en agissant selon
nos valeurs en tant qu’entreprise que nous allons travailler fort pendant 12 mois afin de voir jusqu’où nous pouvons pousser la machine.

Last modified: février 12, 2024

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