SOMMES-NOUS DES CITOYENS DE SECONDE CLASSE ?
Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes retenus en otage par une situation hors du commun, car l’ensemble de la région de Lanaudière est vivement frappé par les inondations du début de mai. Nous sommes de tout cœur avec les sinistrés des diférentes municipalités et afin d’aider les services publics à assurer la sécurité des citoyens, nous avons ofert l’accès en approvisionnement de carburant aux services d’urgences de la communauté de Manawan, de Saint-Michel-des-Saints et de Saint-Zénon, par notre site de distribution de Saint-Michel-des-Saints.
La Haute-Matawinie a une réalité bien diférente de ses voisins du sud. Contrairement à ceux-ci, nous n’avons qu’un seul accès routier pour nos communautés, soit la route 131. Depuis des dizaines d’années, les investissements sur le tronçon d’accès sont insufisants et nous parlons seulement d’études de projets pour améliorer la situation.
Les régions des Laurentides et de la Mauricie ont des accès de haut niveau et pendant ce temps nous, en Haute-Matawinie, nous sommes détachés du monde extérieur par une situation qui nécessite seulement du courage d’intervention. Lorsque je fais l’analyse des réseaux routiers, je suis forcé de constater que le ministère des Transports et de la Mobilité durable nous qualifie de citoyens de seconde classe et à la lumière de la situation actuelle, nous sommes très très loin dans leurs priorités.
Le canal de communication par la sécurité civile avec les municipalités et la population est inexistant. Réjean Gouin, Karl Lacouvée et moi avons été dans l’obligation d’aller constater par nous-mêmes, sur place, l’état de la situation, car nous étions dans l’ignorance, et ce, même après plus de 12 heures de fermeture de notre seul accès routier.
Il est inacceptable que nos communautés soient maintenues sans services par la situation actuelle. La sécurité civile a un rôle important à jouer pour la sécurité des usagers du réseau routier, cependant, les interventions ne doivent pas être plus contraignantes que l’entrave occasionnée par la situation naturelle en soi. Il est important de bien planifier les interventions et en mesurer les conséquences, surtout dans une situation où l’isolement de plusieurs communautés est en cause.
La route 131 doit devenir une priorité urgente pour notre gouvernement. Depuis plus de 15 ans, je mentionne que nous devons efectuer le prolongement de l’autoroute 31 jusqu’à Saint-Michel-des-Saints, c’est une question de sécurité ! Notre région se développe rapidement et nous devons avoir un réseau routier fonctionnel et adapté aux nouvelles réalités démographiques de nos municipalités et ainsi sécuriser les déplacements de tous.
Jean-Francois Champoux, PDG de Scierie St-Michel inc.
La visibilité d’une entreprise a une importance majeure dans son développement et je la qualifierais même d’indispensable pour le recrutement et la rétention de ses employé(es). En communication et marketing, pour une entreprise, la visibilité c’est la façon dont elle est perçue de l’extérieur par la main-d’oeuvre future et par le fait même, la perception de celle-ci par les travailleurs déjà en poste.
Il est important d’avoir une visibilité positive afin d’apporter un sentiment de fierté à nos employés(es). C’est aussi une bonne façon de dire merci à tous pour votre support, votre soutien et votre présence.
POUR GAGNER EN VISIBILITÉ, IL FAUT DONC SE DÉMARQUER DANS LES GRANDS CONCOURS.
- 19 avril 2023 Jean-François Champoux PDG est sélectionné par Mémorial 100, histoire d’entrepreneur.
- 28 avril 2023 lauréat au gala Excelsiors 2023 de la Chambre de commerce du Grand Joliette, dans la catégorie Entreprise industrielle ou manufacturière de l’année.
- Nous sommes finalistes aux Mercuriades 2023 de la Fédération des chambre de commerce du Québec, dans la catégorie formation et développement de la main-d’œuvre Le gala de remise de prix aura lieu le 23 mai au Palais des Congrès de Montréal.
- Nous sommes inscrits au concours des 100 meilleurs employeurs au Canada 2024.
Notre objectif est de réussir, à travers notre visibilité nationale, à obtenir notre marque employeur et ensuite devenir un employeur de choix, pour nos employés(es) présents et futurs. Pour y parvenir, nous devons encore renforcer certaines avancées, en partageant nos valeurs et en inspirant l’engagement.
Dans la rubrique RH, nous allons débuter de façon aléatoire une série d’articles nommés SCIERIE ST-MICHEL UNE HISTOIRE DE FAMILLE. Pour ce faire, nous communiquerons avec certains d’entre vous qui avez plusieurs membres d’une même famille à avoir travaillé dans la scierie au fil des années.
La période estivale est déjà à nos portes et, comme employeur, vous vous afairez probablement à planifier les emplois d’été, ou même, d’une journée à l’autre, votre premier étudiant entrera en fonction ! J’aimerais en profiter pour vous faire un rappel amical sur la gestion de vos étudiants en matière de formation et de santé et sécurité au travail.
Les jeunes, qui se retrouvent plus souvent dans une position de « nouvel employé », sont ainsi plus vulnérables. Après enquête, il s’avère que la formation et l’intégration au travail sont souvent les raisons d’accidents, alors soit qu’il n’a pas eu de formation ou que la formation était déficiente.
QUELQUES STATISTIQUES PRÉOCCUPANTES
Année après année, ce sont près de 30 jeunes Québécoises ou Québécois de 24 ans ou moins qui se blessent au travail chaque jour.
De ce fait, les accidents du travail ont bondi de 36 % chez les enfants de moins de 16 ans en 2021, selon la CNESST. Celle-ci précise que 203 enfants ont été victimes d’accidents du travail l’année dernière, comparativement à 149 l’année précédente. Le plus jeune était âgé de 12 ans. Formation et supervision sont nécessaires pour qu’ils accomplissent leurs tâches de façon sécuritaire dès leur premier jour de travail.
Saviez-vous que les semaines suivant l’embauche sont celles où les travailleurs, tous âges confondus, sont le plus à risque de se blesser?
Gino Ferland, directeur S.S.E.
Les opérations forestières sont au cœur de l’aménagement forestier. La récolte peut être utilisée afin d’atteindre différents objectifs. Parmi ceux-ci, on compte, entre autres, la récupération du bois dégradé, la lutte aux insectes ravageurs et aux maladies, ainsi que l’amélioration de la composition de certains peuplements. Le coffre à outils de l’aménagement forestier contient différents traitements qui sont utilisés dans différents types de forêts. À titre d’exemple, un peuplement forestier de pins gris ne sera pas récolté de la même façon qu’une érablière à bouleaux jaunes. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération avant de réaliser un traitement dans un peuplement forestier : la maturité des arbres, la qualité, la distribution sur le parterre, la régénération naturelle préétablie, la quantité d’arbres, ainsi que de petits arbres en sous-étage, etc.
Dans les opérations de la Scierie St-Michel, deux grandes familles de traitement sont efectuées. Le premier type de coupe est la coupe partielle, dans laquelle moins de la moitié du volume présent, avant intervention, est récolté. Ce type de coupe est majoritairement réalisé dans les peuplements contenant une forte proportion d’érables ou de bouleaux jaunes, puisque ces espèces se régénèrent bien à l’ombre. Ensuite il y a les coupes dites plus « totales » de type CPRS dans lesquelles une proportion plus élevée que 50 % du volume est récolté. Elles sont réalisées dans des peuplements contenant plus de sapins, de peupliers,
faux-trembles, de bouleaux à papier, etc. Ces essences d’arbres se prêtent mieux à ce type de coupes puisque leur régénération n’est pas optimale à l’ombre et préfèrent le soleil pour croître librement. Cela demande donc une ouverture beaucoup plus forte du peuplement.
La récolte forestière commerciale n’est qu’une étape parmi les diférents scénarios possibles dans nos forêts. Certains peuplements auront peut-être besoin de regarni, de dégagement, d’éclaircie non commerciale et commerciale, etc. Si les diférents scénarios sylvicoles réalisés dans notre forêt lanaudoise vous intéressent, vous pouvez consulter le plan d’aménagement forestier tactique de l’UAF 06271 disponible sur le site Internet du MRNF.
Chez Scierie St-Michel, nous avons à cœur l’utilisation optimale de la matière ligneuse dans nos opérations et cherchons à réaliser nos diférents traitements dans les règles de l’art de l’aménagement forestier afin de nous assurer que notre forêt reste une richesse pour les générations futures. Tous nos employés et sous-traitants mettent énormément d’eforts pour réaliser ces travaux. Si vous êtes intéressés par l’aménagement forestier, l’Association forestière de Lanaudière a réalisé, sur son site Web, un guide des métiers de la forêt qui regroupe l’ensemble des diférents emplois se rapportant à la celle-ci.
Le mois d’avril a été un mois où nous avons dû travailler plus fort que d’habitude afin de conserver nos standards de performance. En efet, pendant la grande fin de semaine de Pâques, de beaux projets de modernisation ont été entrepris à l’usine de sciage et à l’usine de rabotage. Même si les productions ont baissé un peu durant le mois d’avril, ces changements étaient nécessaires et l’intégration s’est bien déroulée. Au moment d’écrire ces lignes, nous nous trouvons en bien meilleure position pour mieux produire grâce à ces nouvelles améliorations une fois qu’elles auront été intégrées.
Le projet de modernisation de l’usine de rabotage était le plus considérable des deux. Nous avons changé notre vieux décanteur pour un de nouvelle génération qui sera beaucoup mieux adapté pour produire à une cadence plus élevée. Avec le projet du nouveau classeur au rabotage qui arrive à grands pas, le projet du décanteur était une étape nécessaire afin que l’usine de rabotage 2.0, si on peut l’appeler ainsi, puisse produire comme désiré. Beaucoup d’ajustements ont dû être efectués dans les dernières semaines afin de produire au rythme auquel on produit maintenant, mais d’autres ajustements sont en cours pour aller au niveau où nous souhaitons aller avec le projet.
Pour l’usine de sciage, le projet avait moins d’ampleur, mais une grande importance. Nous avons ajouté un convoyeur à la verticale
pour automatiser nos opérations de déchiquetage, amélioré la sortie de notre déligneuse et nous avons profité de la longue fin de semaine afin de faire une maintenance majeure de tous nos équipements. La modernisation faite au déchiquetage est venue avec son lot d’ajustements, mais nous avons quand même été capables de produire 92 % de notre objectif malgré cela.
Pour les séchoirs, nous avons eu une belle production balancée entre les deux essences en dépit d’un ralentissement dû à un problème avec l’un de nos séchoirs. Heureusement le problème a été résolu. Toutefois, les séchoirs ont produit 13 % de plus que ce dont l’usine de rabotage a eu besoin en avril. Tout est rentré dans l’ordre maintenant et nous avons une belle quantité d’épinettes prometteuses en termes de production pour le prochain mois.
En ce qui concerne la cour, le dégel s’est très bien passé comparativement aux années précédentes. En efet, les eforts qui ont été mis à chaque jour pendant l’hiver afin de garder la cour dans un état remarquable ont payé leurs dividendes quand le temps du printemps est arrivé ! L’équipe a su bien gérer les quelques endroits dans la cour qui ont posé problème lors du dégel, mais je dirais que 90 % de la surface était dans un état remarquable malgré la fonte rapide des neiges. Nous avons pris des photos avec le drone pour vérifier l’état de la cour dans son ensemble et nous avons de quoi être fiers !
Last modified: octobre 24, 2023