LE TRONÇON NOVEMBRE 2024

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ENTENTE HISTORIQUE AVEC LA COMMUNAUTÉ DE MANAWAN

Dans les dernières semaines, nous avons conclu une entente de principe avec la communauté de Manawan. Cet accord de développement économique est un pas historique dans la transformation du bois pour nos communauté. Nous avons dans les prochaines semaines beaucoup de travail à effectuer pour amener à terme l’entente et comme elle est d’ordre privé, nous devons en maintenir la confidentialité jusqu’à la fin de sa mise en place. Nous vous apporterons beaucoup plus de détails au début de 2025. Je tiens à mentionner que ce partenariat est un avantage économique incroyable pour nos sites industriels et l’avenir de nos communautés.

Sur la photo: Sipi Flamand, chef du conseil des Atikamekw de Manawan et Jean-François Champoux, président-directeur général de la Scierie St-Michel

MATHIEU DUFRESNE,
INGÉNIEUR FORESTIER DE L’ANNÉE AU QUÉBEC!

Le titre d’ingénieur forestier de l’année de !’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec a été remis à Monsieur Mathieu Dufresne, ing.f. pour ses qualités de communicateur. Il a joué un rôle déterminant dans la vulgarisation des connais­sances en foresterie, tant auprès des parties prenantes régionales qu’auprès du grand public dans les 24 derniers mois. Sa participation à l’émission L’indus­trie de la forêt La bataille pour la forêt (savoir. média), restera une plateforme incroyable pour notre secteur d’activité. C’est l’une des premières fois où nous avons l’occasion de voir notre industrie dans sa« vraie» réalité d’aujourd’hui.

Mathieu est dévoué pour notre entreprise, il est un ambassadeur de sa mission, sa vision et ses valeurs. Nous sommes privilégiés de l’avoir dans notre région, car il est important de mentionner que l’ingénieur forestier est le seul professionnel capable d’aménager, de planifier et d’intégrer tous les aspects de l’aménagement forestier durable.

L’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec est un ordre professionnel constitué légalement en 1921 et soumis depuis 1974 aux dispositions du Code des professions (R.L.R.Q., ch. C-26). Il encadre plus de 1 900 ingénieures et ingénieurs forestiers exerçant la profession au Québec et à l’étranger.

L’Ordre a comme principale mission d’assurer la protection du public. À cette fin, des mécanismes de contrôle de l’admission à la pratique du génie forestier et de surveillance de l’exercice de la profession ont été institués. La reconnaissance que Mathieu a reçue est une mention hautement convoitée dans la profession des ingénieurs forestiers et peu de gens ont le privilège de recevoir cet honneur!

Au nom de Scierie St-Michel, je remercie Mathieu pour le travail exceptionnel qu’il effectue pour les forêts lanaudoises et mauriciennes.

Jean-François Champoux, PDG de Scierie St-Michel inc.

                                                                                                                                                                                    Jean-François Champoux,                                                                  PDG de Scierie St-Michel inc.

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA)

•PARTIE 2 : EN USINE

L’intelligence artificielle dans les usines de transformation du bois peut jouer un rôle clé dans l’amélioration de l’efficacité, la réduction des déchets, la réduction de la pollution et l’automatisation des processus. Sans le savoir, l’IA est utilisée depuis longtemps dans les scieries, que ce soit avec les rapports, les programmes informatiques sur mesure, les automates, qui eux aussi simulent l’intelligence humaine.

Voici quelques exemples d’applications ou nous pourrions utiliser l’IA:

1. OPTIMISATION DE LA COUPE DU BOIS

L’IA peut analyser chaque pièce de bois pour déterminer la meilleure manière de la découper, minimisant ainsi le gaspillage. Des capteurs et des caméras connectés à des algorithmes d’IA peuvent identifier les défauts et ajuster les coupes en conséquence.

2.  CONTRÔLE DE LA QUALITÉ

Les systèmes d’IA peuvent inspecter le bois pour détecter les imperfec­ tions, telles que les nœuds, les fissures ou les changements dans la structure du bois, garantissant ainsi un produit final de haute qualité.

3.  AUTOMATISATION DES PROCESSUS

Les robots guidés par l’IA peuvent prendre en charge des tâches répéti­ tives et potentiellement dangereuses comme le tri, la manutention et le sciage des billots. Cela augmente la sécurité des travailleurs tout en améliorant la vitesse de production.

4.  MAINTENANCE PRÉDICTIVE

Les machines dans une usine de bois sont soumises à des niveaux élevés d’usure. L.:IA peut prédire les pannes potentielles en analysant les données des capteurs en temps réel, évitant ainsi des interruptions coûteuses et imprévues.

5.  GESTION DES STOCKS

L’IA peut aussi être utilisée pour gérer efficacement les stocks de bois, en suivant les niveaux en temps réel et en optimisant les processus d’approvisionnement.

René Gouger      Surintendant RH S.S.E.
GinettBoisvert     Adjointe administrative
Jihen Ferchichi   RH Coordonnatrice RH

LA SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL

La santé mentale en usine est souvent un sujet négligé, mais elle est tout aussi importante que la santé physique. Les travailleurs d’usine sont exposés à des conditions de travail parfois difficiles : production rapide, travail répétitif, bruit constant, et souvent des horaires décalés ou très longs. Ces facteurs peuvent engendrer du stress, de l’anxiété, et dans certains cas, des troubles plus graves comme le burn-out ou la dépression.

Il est important que les entreprises industrielles mettent en place des initiatives pour soutenir la santé mentale de leurs employés. En proposant des pauses régulières, en ajustant les horaires pour permettre un meilleur équilibre travail/famille, et des programmes de sensibilisation à la gestion du stress. À la scierie, avec Telus Santé, nous avons des professionnels24n qui sont au bout du fil pour nous écouter et nous conseilIer.

Prendre en compte la santé mentale des travailleurs d’usine ne se traduit pas seulement par une réduction de l’absentéisme ou des accidents de travail, mais aussi par une amélioration de la qualité de vie des employés, renforçant ainsi leur engagement et leur productivité.

Le mois d’octobre a été un mois extrêmement constant à la Scierie St-Michel, malgré la fameuse saison des vacances pour la chasse à l’orignal. Les remplaçants ont fait de l’excellent boulot et nous ont permis d’envoyer nos plus expérimentés en vacances sans ralentir notre cadence. C’est une tendance qu’on a observée l’année passée aussi, les mois d’automne sont les mois où l’on a tendance à produire le mieux. Ce n’est pas la saison où les records sont battus, comme à l’été, mais chaque faction tourne autour de l’objectif ou un peu plus. Au quotidien, ça donne l’impression que rien d’extraordinaire ne se passe, mais on reste agréablement surpris quand on regarde les productions hebdomadaires, qui elles, sont impressionnantes.

L’usine de sciage a produit un peu moins de 6,2 millions de pmp dans le dernier mois, ce qui donne 91 % de l’objectif de production. Ce chiffre est à 300 000 pmp de notre record mensuel établi en novembre 2023 avec le même nombre de factions. Oui, cette marque est en partie due au personnel de production, mais une grosse partie revient aux équipes de maintenance qui ont fait de gros efforts dans les derniers mois pour améliorer la fiabilité de nos machines, et ainsi, nous permettre de diminuer les pertes de temps et augmenter notre temps disponible pour produire.

Pour ce qui est de l’usine de rabotage, c’est là qu’on voit le plus gros gain par rapport à l’an passé. Malgré le fait que nous avons fait près d’une semaine en 2×3 (ce que nous n’avions pas fait en 2023), on remarque une amélioration de 12 % sur la production par heure. Si on ajoute à ça la production de Premium qui nous aide à aller chercher une belle prime à la vente, que nous ne faisions pas en 2023, c’est une énorme amélioration que cette usine a faite dans les 12 derniers mois. Malgré cette belle amélioration, nous avons la conviction que le potentiel de cette usine n’est pas atteint encore. Nous travaillons chaque semaine afin de gratter pour trouver les pourcentages de plus afin de nous amener au prochain niveau. C’est cette culture d’amélioration continue, où l’innovation peut venir de n’importe qui, qui fait en sorte qu’on a les résultats qu’on mérite.

Pour ce qui est de la cour, l’hiver approche à grands pas et la cour est en excellent état avant d’amorcer la saison hivernale. Tout le monde y met du sien et nous avons de quoi être fiers de notre cour! Les séchoirs, quant à eux, continuent de produire à toute vapeur, malgré le fait que les deux usines s’améliorent de plus en plus, le personnel en place trouve les moyens de fournir à leurs demandes de production tout en conservant une qualité de séchage exceptionnelle.

Le rodage de l’usine de copeaux continue. L’.automatisation du tronçonnage fixe avance bien, la deuxième ligne de fudji/chipper sera mise en route d’ici la mi-novembre et les équipes gagnent en assurance. La construction de la section granules avance toujours aussi

Last modified: janvier 23, 2025

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